Née à Long Island et ayant été élevée par sa mère chanteuse d’opéra, Mariah Carey ne perd pas de temps et déménage à New York, à l’âge de 17 ans, une journée après avoir reçu son diplôme de l’école secondaire. Elle arrive dans la métropole avec l’intention de réussir dans le monde de la musique. Elle rencontre le claviériste Ben Margulies avec qui elle compose des chansons. C’est lorsqu’elle fait des choeurs pour un enregistrement en studio de Brenda K. Starr qu’elle est découverte. La chanteuse donne le démo de Carey à Tommy Mottola, alors président de Columbia Records lors d’une fête. La légende veut que Mottola ait écouté le démo dans sa limousine en retournant chez lui et qu’il ait été tellement impressionné qu’il a alors fait demi-tour pour retrouver Carey à la fête.
Après avoir signé un contrat avec Columbia, la chanteuse entre en studio pour enregistrer son premier album éponyme qui paraît en 1990. Le succès est instantané avec des pièces comme « Vision of love », « Love takes time », « Someday » et « I don’t wanna cry » qui atteignent toutes le numéro Un. Elle décroche ensuite les Grammys de la Révélation de l’année et de la Meilleure chanteuse.
En 1991, elle revient avec le disque « Emotions » qui ne déçoit pas alors que la pièce-titre atteint le numéro Un et que deux autres simples se hissent dans le Top 5. En 1992, elle lance le mini-album « MTV Unplugged » sur lequel elle reprend « I’ll be there » des Jackson 5 qui monte au sommet du palmarès.
En juin 1993, Carey se marie avec Tommy Mottola qui est son aîné d’une vingtaine d’années. Quelques mois plus tard, elle est de retour avec « Music box », son album qui a connu les meilleures ventes à ce jour. Deux autres simples trouvent le sommet du Billboard. Elle amorce ensuite sa première tournée qui est hachée menue par la critique. Elle n’en fait pas grand cas et offre « Merry Christmas » pour Noël 1994 duquel est tiré le succès « All I want for Christmas is you ». Infatigable, elle propose « Daydream » en 1995 sur lequel on remarque une plus grande maturité artistique. Le premier simple, « Fantasy », commence sa carrière au premier échelon du palmarès, ce qui fait de Carey la première femme et seulement la deuxième artiste à accomplir un tel exploit. Le simple suivant, « One sweet day », qu’elle interprète en compagnie de Boyz II Men atteint lui aussi la première position et y demeure pendant 16 semaines.
Après s’être séparée de Mottola, Carey revient avec « Butterfly » en 1997 qui remporte, tout comme ses prédécesseurs, un immense succès. À la fin de 1998, elle lance « #1 », une compilation de ses treize numéros Un en plus d’enregistrer un duo avec Whitney Houston pour la bande originale du dessin animé « The prince of Egypt ». L’année 1999 marque la sortie de « Rainbow » dont le premier simple, « Heartbreaker », atteint – doit-on s’en surprendre ? – le premier échelon du Billboard. Ainsi, Carey devient la première artiste à atteindre le numéro Un à chaque année de la décennie 90. L’album lui permet également de dépasser les Beatles pour le nombre total de semaines passées au sommet du palmarès Hot 100.
Le nouveau millénaire s’annonce dur pour la diva. Après avoir signé un lucratif contrat de 80 M$ avec Virgin qui est le contrat le plus généreux de l’histoire, elle est secouée par une sévère dépression et par l’échec commercial de son premier film, « Glitter » dont la bande originale fait elle aussi un flop monumental. Après ces échecs, Virgin et Carey décident de mettre un terme à leur association et elle touche 28 M$ en dédommagement. Au printemps 2002, elle s’entend avec Island/Def Jam de concert avec qui elle établit sa propre étiquette, MonarC Music, et en décembre, elle lance son neuvième album intitulé « Charmbracelet ».
